Par Layla Archambault
Bon, vous vous demandez sûrement quel est le problème avec cette chanson clairement quétaine des années 50 . À part la mélodie qui nous reste dans la tête jusqu’à la fin des temps, je dirais que son grand défaut est d’être une chanson de prédateur sexuel. Il n’y a qu’à lire les paroles pour le comprendre. Amusons-nous à traduire tout ça ensemble ! La jeune femme exprime son désir de s’en aller, “Je ne peux pas rester… je dois vraiment y aller” alors que l’homme insiste pour qu’elle reste chez lui, ce qui représente clairement quelqu’un qui ne respecte pas le consentement de sa possible partenaire. Ceci est le seul et unique concept de cette chanson censée être mignonne et joyeuse.
Je ne vois pas ce qu’il y a de cute dans une chanson qui fait sûrement allusion aux préliminaires d’une agression. Je ne vois pas le lien entre l’esprit de Noël et le fait de totalement manquer de respect envers une personne qui veut simplement s’en aller chez elle. Je ne crois pas non plus qu’ empêcher une jeune femme de sortir d’une situation qui la rend inconfortable est festif. Franchement, jouer ce genre de toune en 2021, c’est participer à la culture du viol, et ignorer totalement un combat qui littéralement tue des combattant(e)s partout dans le monde.
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