Éditorial de décembre

Par Odile Lefrançois

Le temps des fêtes arrive enfin, et avec lui, la fin de session. Le stress, les exams, le sentiment de solitude… Pour celleux qui habitent loin et qui ont dû déménager dans Ville Saint-Laurent pour leurs études, c’est souvent pire encore. Et pourtant, de mon côté, cette fin d’année est bien plus facile à vivre que celle qui aura lieu au mois de mai. Je sais que pendant ce mois de vacances, j’en profiterai pour finalement me reposer. Manger des vrais repas, dormir des vraies nuits, accorder une réelle importance à mes ami.es en dehors du CEGEP. Je vis d’espoir, et j’espère que durant ces quelques semaines, tout ce que j’entrevois dans ma tête se déroulera de la même manière devant mes yeux. Trop optimiste ? Oui, peut-être. Mais la lumière reflète sur la neige en campagne, et ici, mon café réchauffe à la fois mes mains et mon cœur. Je sais bien que mes illusions sont trop grandes et que je n’accomplirai que la moitié des activités que je prévois, mais ça ne m’importe que très peu. Pour moi, patiner seule reste toujours mieux que de ne pas patiner du tout. Alors même lorsque les circonstances seront contre moi, je sourirai, et je profiterai de ce petit répit pour repartir la nouvelle année du bon pied. 

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